Ledrapeau de la France ou drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, est l'emblĂšme national de la France conformĂ©ment Ă  l'article 2 de la Constitution française de 1958. Ce drapeau de proportions 2x3 est fait de trois bandes verticales d'Ă©gale largeur. Il date de 1794 - dessinĂ© par Jacques Louis David (1748-1825) sur l'ordre de la Convention - mais ses origines sont plus LesobsĂšques de l'ancien prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing Ă  Authon (Loir-et-Cher), samedi. (Damien MEYER/Photo Damien MEYER. AFP) par Laure Bretton, avec AFP LatournĂ©e estivale de l’industrie tricolore vient de dĂ©marrer sur la Riviera. Un espace de 3000 m2, rich Un espace de 3000 m2, rich TournĂ©e estivale Le French Fab Tour dĂ©marre sa Lescouleurs tricolores, la croix de Lorraine, emblĂšme de la France Libre, ainsi que la premiĂšre phrase du refrain de l’hymne national leur sont Ă©galement communs. Ils ont Ă©tĂ© imprimĂ©s en Grande-Bretagne par le PWE – Political Warfare Executive – vers 1942, et apportĂ©s en France par le SOE – Special Operations Executive . Ellebrandit des mains serrĂ©es, symboles de concorde, au-dessus des tables de la Constitution, surmontĂ©es du triangle Ă©galitaire. L’arc-en-ciel est un symbole de fraternitĂ©. La ruche, Ă©galement symbole de fraternitĂ© et de travail, est complĂ©tĂ©e par la force du lion. Le drapeau tricolore permet d’identifier la RĂ©publique française. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. PrĂ©ambule diffĂ©rence entre RĂ©publique et dĂ©mocratie RĂ©publique Forme de gouvernement qui s'oppose Ă  la monarchie. La RĂ©publique peut ne pas ĂȘtre dĂ©mocratique si le pouvoir n'appartient qu'Ă  un seul ou Ă  une minoritĂ©. Il existe des rĂ©publiques totalitaires. De mĂȘme, des monarchies oĂč le gouvernement est choisi par Ă©lections sont dĂ©mocratiques DĂ©mocratie rĂ©gime politique oĂč le pouvoir est dĂ©tenu par le peuple. SĂ©paration des pouvoirs et participation des citoyens Ă  la vie politique, par l'usage du droit de vote. 1. Les reprĂ©sentations de la RĂ©publique française Art. 2 de la Constitution de 1958 "La langue de la RĂ©publique est le français. L'emblĂšme est le drapeau tricolore. L'hymne national est la Marseillaise. La devise de la Rep est "LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©". Son principe est gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. " Symbole signe qui exprime une idĂ©e, un concept ou une notion. ex Marianne EmblĂšme dĂ©finit l'identitĂ© d'une personne ou groupe. ex le drapeau - Le drapeau tricolore Historiquement, rĂ©conciliation entre le blanc, couleur royale et le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, sous la rĂ©volution française. La constitution de 1958 a fait l'emblĂšme de la Rep. - L'hymne natio la Marseillaise. Le "chant de guerre de l'armĂ©e du Rhin", Ă©crit en 1792 par Rouget de Lisle. Chant de guerre rĂ©volutionnaire et hymne Ă  la libertĂ©, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre du roi Ă  l'Autriche. Chant repris lors de l'assaut des Tuileries. DĂ©clarĂ© ensuite chant national. Interdite sous l'empire et remise Ă  l'honneur lors des rĂ©volutions des 1830 et 1848. Devient hymne national en 1879. DĂšs la libĂ©ration en 1944, une circulaire du MEN prĂ©conise de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles. Obligatoire depuis 2005, la Marseillaise et son histoire. Cependant, polĂ©miques Ă  cause de la violence des paroles. - La fĂȘte nationale le 14 juillet. Date retenue en 1880 comme date de la fĂȘte nationale, en souvenir de 1790, fĂȘte de l'unitĂ© nationale suite Ă  la prise de la Bastille de 1789. CaractĂšre patriotique et militaire. - Marianne, symbole de la Rep figure allĂ©gorique de la Rep française, femme Ă  bonnet phrygien, reprĂ©sentant la libertĂ© portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome. PrĂ©nom rĂ©pandu dans les milieux populaires et aussi contraction de deux prĂ©noms chrĂ©tiens, aussi ceux des reines de France. Sous la IIIĂšme rep, les bustes se multiplient. Marianne debout = "la semeuse" sur les piĂšces, fait echo Ă  la France rurale. LĂ©on Gambetta homme politique français rĂ©publicain. L'une des plus importantes personnalitĂ©s politique de la 3Ăš rĂ©publique, joua un rĂŽle clĂ© dans la perennitĂ© du rĂ©gime rĂ©publicain en France. Propose la Marseillaise comme hymne, le 14 juillet comme date en 1880. Il chercha Ă  cĂ©lĂ©brer les fondements du rĂ©gime. 2. La devise et les valeurs de la Rep. "LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©" - LibertĂ© Dans la DDHC "Pouvoir qui appartient Ă  l'Homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour rĂšgle la justice, pour sauvegarde la loi". Ne fais pas Ă  un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait. Indissociable de l'Ă©galitĂ© droits Ă©gaux donc libertĂ© limitĂ©e pour le respect de la libertĂ© des autres, et eux de la mienne. - EgalitĂ© EgalitĂ© devant la loi quelque soient nos croyance religieuses, couleurs de peau, sexe, idĂ©es... "Sans distinction d'origine, de race ou de relignion". Le suffrage universel reflĂšte l'Ă©galitĂ© politique. Tous les citoyens participent Ă  l'Ă©laboration de la loi. En 1944, droit de vote des femmes. - FraternitĂ© Sentiment individuel vis-Ă -vis de l'autre. Se manifeste par la solidaritĂ©. Ordre moral, volontĂ© de vivre ensemble. 3. La DDHC lire la DDHC Le 26 aout 1789, les grands principes qui fondent le nouveau rĂ©gime sont rassemblĂ©s dans une dĂ©claration solennelle. Ce texte est le prĂ©ambule de notre constitution. 17 articles libertĂ©, Ă©galitĂ©, primautĂ© de la nation, ce qui limite la libertĂ©, la loi et son Ă©laboration, droit Ă  la sĂ»retĂ©, libertĂ© d'opinion, religieuse, laĂŻcitĂ©, impĂŽts rĂ©partis entre tous, sĂ©paration des pouvoirs, droit de propriĂ©tĂ©, rĂ©sistance Ă  l'oppression. 4. La laĂŻcitĂ© SĂ©paration de l'Ă©glise et de l'Ă©tat. S'est imposĂ©e progressivement de 1789 Ă  1905. de la DDHC "LibertĂ© religieuse dans sa dimension de neutralitĂ©". 1905 la Rep cesse de se dĂ©finir comme une nation catho. EgalitĂ© entre les citoyens quelles que soient leurs croyances. L'Ă©tat doit donc veiller Ă  ce que chaque croyance soit respectĂ©e et qu'aucune ne cherche Ă  s'imposer aux autres. L'Ă©tat n'intervient pas dans les fonctionnement de la religion. Sauf excepption Alsace-Lorraine sous rĂ©gime concordataire, les prĂȘtres sont salariĂ©s par l'Ă©tat. La laĂŻcitĂ© n'empĂȘche pas l'enseignement du fait religieux. Transmission de connaissances et de rĂ©fĂ©rences sur le fait religieux et son histoire. L'Ă©mergence de signes d'appartenance Ă  une communautĂ© religieuse dans l'espace scolaire a imposĂ© le vote d'une loi en 2004 sur le port de signes ou de tenues manifestant une apparence religieuse. La mise en oeuvre d'une procĂ©dure disciplinaire est prĂ©cĂ©dĂ©e d'un dialogue avec l'Ă©lĂšve. ->Des autorisations peuvent ĂȘtre accordĂ©e pour les grandes fĂȘtes religieuses. Lire la constitution Accueilmots croisĂ©srecherche par dĂ©finition Rechercher dans le dictionnaire Solutions pour les mots croisĂ©s et les mots flĂ©chĂ©s Lettre connue Utilisez la barre espace en remplacement d'une lettre non connue Solution pour la rĂ©solution de "symbole tricolore et circulaire de la france" Dictionnaire et dĂ©finitions utilisĂ©s DĂ©finition et synonyme en 3 Ă  8 lettres Symbole tricolore et circulaire de la franceInsigne circulaireMacaron tricoloreSolide Ă  base circulaireCoquillageCornet de glaceCrĂšme glacĂ©eIl a une forme en pain de sucreFruit du sapinFigure circulaireCharnu Surface circulaireĂ  la robe tricoloreBanc ou salle semi-circulaireLigne circulaireGrand bouclier circulaireSymbole de la dyneSymbole de forceUn dur inĂ©branlableMasse de pierreIl passe pour ĂȘtre trĂšs solideGrosse pierreC'est un durC'est du solideBloc de pierreSymbole de puretĂ©SymboleIdentitĂ© visuelle de l'entrepriseDessin de marqueSymbole de nullitĂ©Valeur nulleRien du toutChiffre rondC'est nulBulle mathĂ©matiqueSymbole Ă  Pise ou Ă  ParisConstruction en hauteurCourse Ă  Ă©tapesContenu de sac Ă  malicesGratte-cielOn en fait un en se promenantPetite promenadeSymbole de la gastronomieSymbole de ShivaSymbole royal du pharaonSymbole de lenteurReptile lentHĂ©roĂŻne de la fontaine Le drapeau tricolore EmblĂšme national de la CinquiĂšme RĂ©publique, le drapeau tricolore est nĂ© de la rĂ©union, sous la RĂ©volution française, des couleurs du roi blanc et de la ville de Paris bleu et rouge. Aujourd’hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bĂątiments publics. Il est dĂ©ployĂ© dans la plupart des cĂ©rĂ©monies officielles, qu’elles soient civiles ou militaires. Le drapeau tricolore n’a pas encore son historien. Son origine reste de ce fait encore largement mĂ©connue, mais cela laisse la place Ă  de multiples rĂ©cits et anecdotes qui — mĂȘme s’ils ne sont pas toujours vĂ©rifiĂ©s — rendent la naissance du drapeau national plus pittoresque voire poĂ©tique car nombre d’hommes illustres se sont, dit-on, penchĂ©s sur son berceau pour le parer de ses couleurs. La Marseillaise A l’origine chant de guerre rĂ©volutionnaire et hymne Ă  la libertĂ©, la Marseillaise s’est imposĂ©e progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. En 1792, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre du Roi Ă  l’Autriche, un officier français en poste Ă  Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin". Ce chant est repris par les fĂ©dĂ©rĂ©s de Marseille participant Ă  l’insurrection des Tuileries le 10 aoĂ»t 1792. Son succĂšs est tel qu’il est dĂ©clarĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise Ă  l’honneur lors de la RĂ©volution de 1830 et Berlioz en Ă©labore une orchestration qu’il dĂ©die Ă  Rouget de Lisle. La IIIĂšme RĂ©publique 1879 en fait un hymne national et, en 1887, une "version officielle" est adoptĂ©e par le ministĂšre de la guerre aprĂšs avis d’une commission. C’est Ă©galement sous la IIIĂšme RĂ©publique, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transfĂ©rĂ©es aux Invalides. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l’Education nationale prĂ©conise de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles pour "cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs". Le caractĂšre d’hymne national est Ă  nouveau affirmĂ© dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2. La Marianne MĂȘme si la Constitution de 1958 a privilĂ©giĂ© le drapeau tricolore comme emblĂšme national, Marianne incarne aussi la RĂ©publique Française. Les premiĂšres reprĂ©sentations d’une femme Ă  bonnet phrygien, allĂ©gorie de la LibertĂ© et de la RĂ©publique, apparaissent sous la RĂ©volution française. Symbole de libertĂ©, le bonnet phrygien Ă©tait portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galĂ©riens de la MĂ©diterranĂ©e et aurait Ă©tĂ© repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi. L’origine de l’appellation de Marianne n’est pas connue avec certitude. PrĂ©nom trĂšs rĂ©pandu au XVIIIĂšme siĂšcle, Marie- Anne reprĂ©sentait le peuple. Mais les contre-rĂ©volutionnaires ont Ă©galement appelĂ© ainsi, par dĂ©rision, la RĂ©publique. LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© HĂ©ritage du siĂšcle des LumiĂšres, la devise " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " est invoquĂ©e pour la premiĂšre fois lors de la RĂ©volution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national. Le coq Le coq apparaĂźt dĂšs l’AntiquitĂ© sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois Ă  la suite d’un jeu de mots, le terme latin " gallus " signifiant Ă  la fois coq et gaulois. Disparu au haut Moyen-Age, on le retrouve en Allemagne dĂšs le XIVĂšme siĂšcle pour Ă©voquer la France. A partir du XVIĂšme siĂšcle, le Roi de France est parfois accompagnĂ© de cet oiseau sur les gravures, monnaies, etc. La RĂ©volution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment reprĂ©sentĂ© sur des assiettes et sur le sceau du Directoire. ProposĂ© comme emblĂšme Ă  NapolĂ©on Ier par une commission de conseillers d’Etat, il fut refusĂ© pour la raison suivante " le coq n’a point de force, il ne peut ĂȘtre l’image d’un empire tel que la France ". Le faisceau de licteur La partie centrale du motif reprĂ©sente des faisceaux constituĂ©s par l’assemblage de branches longues et fines liĂ©es autour d’une hache par des laniĂšres. Les faisceaux sont recouverts d’un bouclier sur lequel sont gravĂ©es les initiales RF RĂ©publique française. Des branches de chĂȘne et d’olivier entourent le motif. Le chĂȘne symbolise la justice, l’olivier la paix. Le faisceau de licteur est un emblĂšme trĂšs souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter la RĂ©publique française, mĂȘme s’il n’a aujourd’hui aucun caractĂšre officiel. ARTICLE 2 DE L’ACTUELLE CONSTITUTION 1958 La langue de la RĂ©publique est le français. L’emblĂšme national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est La Marseillaise ». La devise de la RĂ©publique est LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© ». Son principe est gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le drapeau français est constituĂ© de trois bandes verticales de trois couleurs diffĂ©rentes, le bleu, le blanc et le rouge. Il est prĂ©sent sur tous les monuments publics comme les mairies ou les prĂ©fectures . Il est hissĂ© lors des cĂ©rĂ©monies officielles ou bien mis en berne lors d’un deuil national ou d’ une tragĂ©die. Films sortis en 1989 pour les 200 ans de la rĂ©volution française. Ci-aprĂšs deux films entiers trĂšs intĂ©ressants . Les annĂ©es lumiĂšre » 1789-1792 – rĂ©alisateur Robert Enrico. Les annĂ©es terribles » 1792-1795 – rĂ©alisateurRichard T. Heffron Avant le drapeau la cocarde tricolore Ă  la RĂ©volution Au tout dĂ©but de la rĂ©volution, en juillet 1789, une milice bourgeoise parisienne la Garde nationale est constituĂ©e pour ramener l’ordre dans la capitale. Elle arbore une cocarde aux couleurs de la ville de Paris, bleu et rouge. La cocarde devient rapidement un signe d’engagement politique. Son port est rendu obligatoire pour les hommes le 8 juillet 1792, pour les femmes le 21 septembre 1793. Le refus de porter la cocarde rend suspect la personne et peut lui valoir huit jours de prison. En signe de dĂ©fi, les contre-rĂ©volutionnaires portent, notamment en Bretagne et en VendĂ©e, une cocarde blanche, couleur de la RoyautĂ©. Le port de la cocarde s’amenuise, mĂȘme s’il est thĂ©oriquement obligatoire au moins jusqu’en 1796. Le 17 juillet, trois jours aprĂšs le dĂ©but de la rĂ©volution et la prise de la Bastille, le roi Louis XVI quitte Versailles et revient Ă  Paris, Ă  l’HĂŽtel de Ville. Il est forcĂ© d’accepter Jean Sylvain Bailly comme Maire de Paris et Lafayette comme Commandant de la milice. Bailly remet au roi les clefs de Paris et une cocarde bleue et rouge. Le bleu et le rouge Ă©tant les couleurs de la capitale. Bailly dit alors Sire, Henri IV avait reconquis son peuple. Ici, c’est le peuple qui a reconquis son roi ». Il semblerait que Lafayette ou le roi lui-mĂȘme ait fixĂ© cette cocarde sur son chapeau prĂšs de la cocarde royale dĂ©jĂ  cousue et de couleur blanche. Blanc qui aurait Ă©tĂ© associĂ© par la suite Ă  la cocarde aux couleurs de Paris bleu et rouge. Les trois couleurs du futur drapeau français Ă©taient trouvĂ©es. En 1790, l’AssemblĂ©e constituante dĂ©cide que tous les vaisseaux de guerre et tous les navires de commerce français doivent avoir un pavillon avec 3 bandes verticales. Mais les couleurs sont inversĂ©es, le rouge le plus prĂšs de la hampe, le blanc, et le bleu en bout de drapeau. Le drapeau français est dĂ©finitivement adoptĂ© le 15 fĂ©vrier 1794 par la Convention nationale. Elle dĂ©cide que le drapeau aura trois bandes verticales et le peintre David choisit le bleu comme premiĂšre couleur prĂšs de la hampe puis le blanc et enfin le rouge. Ensuite le drapeau tricolore va disparaĂźtre et rĂ©apparaĂźtre au grĂ© des Ă©volutions de rĂ©gimes empire, monarchie constitutionnelle. Ce n’est qu’en 1848, que le roi des Français » Louis-Philippe rĂ©affirme que le drapeau français est et restera bleu, blanc, rouge. ⇒ Retour Ă  la page LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 3 VALEURS, 4 PRINCIPES ET DES SYMBOLES » Navigation des articles Vie RĂ©fĂ©rences des Français DifficultĂ©s de la langue Nombre de vues 1 249 À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE FRANÇAISE, NOUS REVENONS SUR L’HISTOIRE DES SYMBOLES ET EMBLÈMES DE LA RÉPUBLIQUE. COMMENT SONT-ILS APPARUS ? QUELLE PLACE OCCUPENT-ILS AUJOURD’HUI DANS NOTRE QUOTIDIEN ? QUELLES SONT LEURS ÉVOLUTIONS RESPECTIVES ? 14 JUILLET, LES SYMBOLES DE NOTRE RÉPUBLIQUE – un article de Trait-d’Union, le journal des français d’Argentine NB dans cet article, les symboles Ă©voquĂ©s ne sont pas prĂ©sentĂ©s par ordre d’importance. De mĂȘme, par choix, certains symboles et emblĂšmes ne seront pas mentionnĂ©s. L’emblĂšme national le drapeau tricolore Les trois couleurs nationales sont apparues pour la premiĂšre fois le 17 juillet 1789. Avant d’ĂȘtre un drapeau, le tricolore fut cocarde – cocarde offerte par La Fayette Ă  Louis XVI. Le blanc reprĂ©sentait la monarchie, tandis que le bleu et le rouge reprenaient les couleurs de la ville de Paris, signe, selon le maire de la ville, de “l’alliance auguste et Ă©ternelle entre le monarque et le peuple”. La cocarde devient Ă  cet instant, symbole de patriotisme. À noter, le sens vertical des bandes permettait de le distinguer du drapeau nĂ©erlandais dont les couleurs rouge, blanc, bleu sont disposĂ©es Ă  l’horizontale. Finalement, le drapeau français ne prit sa forme dĂ©finitive que le 15 fĂ©vrier 1794 lorsque la convention nationale dĂ©crĂ©ta que le pavillon national “sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en bandes verticalement, de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs”. Cependant, notre drapeau fut menacĂ© Ă  plusieurs reprises
 Il perdit son bleu et son rouge lors du retour de la monarchie de 1814 Ă  1830, qui ne garda que le blanc royal. Reprenant ses couleurs Ă  l’occasion des Trois glorieuses, Louis-Philippe en acceptant son retour, proclame que “la nation reprenait ses couleurs”. Le drapeau se trouve de nouveau menacĂ©, lors de la proclamation de la RĂ©publique, le 25 fĂ©vrier 1848, les insurgĂ©s dĂ©sirant un drapeau totalement rouge. Toutefois, il est aujourd’hui le seul emblĂšme national que dĂ©finit l’article 2 de la constitution de la cinquiĂšme rĂ©publique alliant le bleu, le blanc et le rouge Ă  la verticale. L’hymne national la Marseillaise La Marseillaise a Ă©tĂ© composĂ©e par Claude-Joseph Rouget de Lisle capitaine du gĂ©nie sous la RĂ©volution Ă  Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril suite Ă  la dĂ©claration de guerre du roi d’Autriche. IntitulĂ© “chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin”, l’hymne fut d’abord diffusĂ© en Alsace avant d’ĂȘtre repris par de nombreux Ă©diteurs parisiens. FredonnĂ© par plusieurs troupes de fĂ©dĂ©rĂ©s Ă  travers le pays, ce chant se retrouve du cĂŽtĂ© de Montpellier, puis de Marseille. À ce moment, il est rĂ©cupĂ©rĂ© par les volontaires marseillais qui s’apprĂȘtent Ă  rallier Paris pour soutenir les rĂ©volutionnaires qui s’y trouvent. C’est ainsi qu’ils chantent, au moment de leur entrĂ©e dans Paris – le 30 juillet 1792 – cette chanson qu’ils ont rebaptisĂ©e “Chant de guerre des armĂ©es aux frontiĂšres”. Pour les Parisiens, cet hymne guerrier devient l’hymne des Marseillais, puis la Marseillaise, proclamĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise reprit sa place lors de la RĂ©volution de 1830. Puis, la IIIĂšme RĂ©publique le choisit en 1879 comme hymne national, sans pour autant dĂ©finir d’harmonisation officielle ce qui fera dĂ©bat par la suite. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l’Éducation nationale prĂ©senta le souhait de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles afin de “cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs”. Son caractĂšre d’hymne national fut affirmĂ© de nouveau dans l’article 2 des constitutions de 1946 et de 1958. Le “tempo” varia au cours des annĂ©es interprĂ©tĂ©e un peu plus “allegro” au XXĂšme siĂšcle que dans sa composition d’origine, elle passa lĂ©gĂšrement en “moderato” avec ValĂ©ry Giscard d’Estaing avant de repartir sur un rythme “allegro” avec son successeur, François Mitterrand. Plus gĂ©nĂ©ralement, l’histoire a fait de ce chant de guerre rĂ©volutionnaire un hymne national aux teintes de libertĂ© qui accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. Cependant, la connotation guerriĂšre et parfois mal comprise des vers de l’auteur de la Marseillaise ne font plus forcĂ©ment l’unanimitĂ©. En 1992, l’AbbĂ© Pierre pensait alors “Changeons en message d’amour, les paroles de haine de la Marseillaise”, idĂ©e par ailleurs soutenue par d’autres personnalitĂ©s telles que Charles Aznavour ou Danielle Mitterrand. Toutefois, modifier ou remplacer l’hymne nationale impliquerait probablement de rĂ©viser la Constitution. Par ailleurs, l’attachement historique des Français Ă  la RĂ©volution rend peu probable la perspective d’une potentielle modification de notre chant national. L’allĂ©gorie Marianne Marianne incarne la RĂ©publique. Elle est au dĂ©part le symbole d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte rĂ©publicaine, nĂ©e sous la IIĂšme RĂ©publique en opposition Ă  Louis-NapolĂ©on Bonaparte, alors chef d’État, et cherchant Ă  renverser le second Empire. Marianne s’impose alors comme l’effigie de la RĂ©publique Ă  partir des annĂ©es 1880. Son bonnet phrygien fait Ă©cho Ă  celui portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome et repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi comme emblĂšme de libertĂ©. Au fil des annĂ©es, Marianne prend le visage des Françaises de son temps, MichĂšle Morgan, Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, InĂšs de la Fressange, Laetitia Casta, Evelyne Thomas. Elle orne les timbres-poste, inspire les artistes, et incarne aux yeux de tous la beautĂ© et la vitalitĂ© de la RĂ©publique Ă©ternelle. Elle est aujourd’hui encore le symbole de la RĂ©publique, visible dans chaque mairie Ă  cĂŽtĂ© du portrait du chef de l’État. Pour chaque mandat prĂ©sidentiel, Marianne change de style. Sous Emmanuel Macron, c’est “Marianne l’engagĂ©e” qui reprĂ©sente le “visage de la RĂ©publique”. La RĂ©publique, qui n’est qu’une “bataille de chaque jour et qui “n’est jamais acquise”. Plus rĂ©cemment, un dĂ©bat a resurgi Marianne a-t-elle toujours Ă©tĂ© blanche? En rĂ©alitĂ©, non. En effet, le buste de la Marianne noire apparaĂźt en 1848 afin de cĂ©lĂ©brer l’abolition de l’esclavage ainsi que les valeurs de la seconde rĂ©publique. InaugurĂ©e dix jours avant l’abolition, la Marianne noire sera tuĂ©e symboliquement par le rĂ©gime de Vichy. Cependant, des recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© les secrets de son origine. En 1848, les francs maçons de Toulouse commandent une sculpture aux traits africains pour reprĂ©senter la France et la libertĂ©. La sculpture est inaugurĂ©e en 1848. Mais, quelques mois plus tard, cette Marianne est interdite. Elle est alors dĂ©placĂ©e dans le musĂ©e maçonnique de Toulouse jusqu’en 1941 oĂč elle sera mutilĂ©e par le rĂ©gime de Vichy. À ce jour, elle trĂŽne dans le musĂ©e de la rĂ©sistance de Toulouse. La devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© Les notions de libertĂ©, d’égalitĂ© et de fraternitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© inventĂ©es par la RĂ©volution. Toutefois, il faut attendre la RĂ©volution française pour les voir rĂ©unies en triptyque. Robespierre proposait dĂ©jĂ  en 1790 que les mots “Le Peuple Français” et “LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©â€ soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux. Cependant, son projet n’est pas adoptĂ©. C’est Ă  partir de 1793 que les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent les façades de leurs maisons de cette inscription “UnitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique ; libertĂ©, Ă©galitĂ© ou la mort”. Bien sĂ»r, la derniĂšre partie de la phrase fut effacĂ©e rapidement. Toutefois, la devise disparaĂźt sous l’Empire pour ensuite faire son retour lors de la RĂ©volution de 1848 comme un principe de la RĂ©publique, inscrit dans la Constitution. MalgrĂ© son effacement lors du Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Ainsi, la devise est inscrite sur le fronton des Ă©difices publics le 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intĂ©grante du patrimoine national français. Le coq L’association du coq et de la France est nĂ©e d’un jeu de mot. En effet, le mot latin gallus signifie Ă  la fois “gaulois” et “coq”. C’est la raison pour laquelle la silhouette apparaĂźt sur les monnaies gauloises dĂšs l’AntiquitĂ©. C’est Ă  la Renaissance que l’animal s’immisce dans les reprĂ©sentations du roi de France. Au moment de la RĂ©volution Française, une commission de conseillers d’État propose Ă  NapolĂ©on Ier de l’adopter comme symbole national. Toutefois, l’Empereur refuse “Le coq n’a point de force, il ne peut ĂȘtre l’image d’un empire tel que la France”. MalgrĂ© cela, l’animal reprend sa place une premiĂšre fois en 1830 et officiellement lors de la Seconde RĂ©publique, oĂč il se trouve sur son sceau, gravĂ© sur le gouvernail que tient la libertĂ© assise. MalgrĂ© le dĂ©dain Ă©prouvĂ© par NapolĂ©on III, le coq connaĂźt son heure de gloire sous la IIIĂšme RĂ©publique qui affiche de nouveau sur son sceau et ses piĂšces d’or, un coq aux ailes dĂ©ployĂ©es et Ă  la crĂȘte fiĂšre. Aujourd’hui, et hormis la prĂ©dominance de Marianne, le coq demeure l’emblĂšme de la France aux yeux du monde et notamment lors des affrontements sportifs. Le faisceau de licteur Les faisceaux sont constituĂ©s par l’assemblage de branches longues et fines liĂ©es autour d’une hache par des laniĂšres. Les faisceaux sont recouverts d’un bouclier sur lequel sont gravĂ©es les initiales RF RĂ©publique française. Des branches de chĂȘne et d’olivier entourent le motif. Le chĂȘne symbolise la justice et l’olivier, la paix. Dans la Rome antique, ces faisceaux Ă©taient portĂ©s par des licteurs, officiers au service des magistrats dont ils exĂ©cutaient les sentences. Cependant, la rĂ©volution française rĂ©interprĂšte ce symbole le faisceau reprĂ©sente dĂ©sormais l’union et la force des citoyens français rĂ©unis pour dĂ©fendre la LibertĂ©. À ce titre, l’AssemblĂ©e constituante impose en 1790 ses “Antiques faisceaux” comme nouvel emblĂšme de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la RĂ©publique française “une et indivisible”, tel un faisceau. En parallĂšle, la naissance et le dĂ©veloppement de l’Organisation des Nations Unies renforce le besoin de symboliser la RĂ©publique française par un emblĂšme. En 1953, une commission se rĂ©unit au MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres pour dĂ©finir l’emblĂšme de la France qui devra figurer dans la salle de l’AssemblĂ©e des Nations-Unies Ă  New-York. La commission adopte le projet de l’artiste Robert Louis qui s’énonce ainsi “d’azur au faisceau de licteur posĂ© en pal, sur deux branches de chĂȘne et d’olivier, passĂ©es en sautoir, le tout d’or, liĂ© par un ruban du mĂȘme, chargĂ© de la devise en lettres de sable LibertĂ©-EgalitĂ©-FraternitĂ©â€. Le faisceau de licteur est donc un emblĂšme trĂšs souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter la RĂ©publique française, mĂȘme s’il n’a aujourd’hui aucun caractĂšre officiel. Le sceau Marques distinctives et signes d’autoritĂ©, les sceaux furent employĂ©s durant des siĂšcles par les particuliers comme instances de pouvoir civil ou religieux. L’usage du sceau n’est guĂšre en vigueur aujourd’hui qu’en de rares occasions de solennitĂ© particuliĂšre, notamment la signature de la Constitution ou ses modifications. Le sceau de la IIĂšme RĂ©publique, encore utilisĂ© aujourd’hui, fut dĂ©fini par un arrĂȘtĂ© du 8 septembre 1848. S’y trouve une femme assise, la LibertĂ©, tenant de la main droite un faisceau de licteur et de la main gauche un gouvernail sur lequel figure un coq gaulois, la patte sur un globe. Une urne portant les initiales SU rappelle l’instauration du suffrage universel direct en 1848. Aux pieds de la LibertĂ© se trouvent des attributs des beaux-arts et de l’agriculture. Le sceau comporte l’inscription “RĂ©publique française dĂ©mocratique une et indivisible” et deux formules au dos, “Au nom du peuple français” et ÉgalitĂ©, fraternitĂ©â€. Les IIIĂšme, IVĂšme et VĂšme RĂ©publiques reprirent ce sceau. Depuis 1958, la Constitution et certaines des lois constitutionnelles qui la modifiaient firent l’objet d’une mise en forme solennelle, avec sceau de cire jaune pendant sur un ruban de soie tricolore. À ce jour, la presse servant Ă  imprimer le sceau dans la cire est conservĂ©e dans le bureau du ministre de la Justice qui porte toujours le titre de “garde des sceaux”. La fĂȘte nationale le 14 juillet Pour finir
 Le 14 juillet ! La force symbolique du 14 juillet 1789 rĂ©side avant tout dans sa rĂ©ception par la postĂ©ritĂ© bien plus que dans la prise de la Bastille en soi. En effet, l’imagination populaire s’est emparĂ©e de la Bastille, qu’elle identifie comme symbole d’absolutisme royal et d’arbitraire en matiĂšre de justice. Le lendemain de l’évĂšnement, Louis XVI dĂ©signe La Fayette commandant de la garde parisienne. Un an plus tard, Ă  l’occasion du premier anniversaire de la prise de la Bastille, ce dernier expose la volontĂ© de vouloir organiser une fĂȘte nationale de la FĂ©dĂ©ration. Sa proposition est acceptĂ©e par l’AssemblĂ©e, qui voit au travers de cette commĂ©moration du 14 juillet l’occasion de cĂ©lĂ©brer l’unitĂ© de tous les Français. Toutefois, la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration suivante, en 1791, change la symbolique de ce jour. Puisqu’en effet, les Ă©vĂ©nements du printemps, la fuite Ă  Varennes notamment, instaurent un tel climat de dĂ©fiance que l’assemblĂ©e refuse de participer. C’est pourquoi les rĂ©gimes politiques suivants dĂ©laissĂšrent le 14 juillet. MĂȘme la Seconde RĂ©publique n’osa pas reprendre la date, lui prĂ©fĂ©rant le 22 septembre. Cependant, l’enracinement de la RĂ©publique exigeait rapidement la mise en place de symboles, de rituels et de pratiques collectives. À ce moment, les Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires se transforment en mythes fondateurs, qui construisent une continuitĂ© historique avec la troisiĂšme RĂ©publique naissante. L’esprit de 1789 s’impose alors comme le plus Ă  mĂȘme de fĂ©dĂ©rer les Français. Alors, quelle date? Le serment du Jeu de Paume par le Tiers État? L’ouverture des États gĂ©nĂ©raux? La nuit de l’abolition des privilĂšges? La date de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen? Finalement, le 14 juillet s’impose dans les dĂ©bats. À la faveur des Ă©crits de Victor Hugo notamment, la mĂ©moire collective s’est emparĂ©e de ce jour historique qu’elle a Ă©levĂ© en Ă©vĂ©nement fondateur, victoire du peuple sur l’arbitraire royal. Le 21 mai 1880, un dĂ©putĂ© de Paris, Benjamin Raspail, dĂ©pose un projet de loi adoptĂ© par la chambre des dĂ©putĂ©s le 8 juin, puis par le SĂ©nat le 29 du mĂȘme mois. La loi est promulguĂ©e le 6 juillet, quelques jours avant la premiĂšre cĂ©lĂ©bration. C’est donc sous la IIIĂšme RĂ©publique que la loi du 6 juillet 1880 est adoptĂ©e et que le 14 juillet devient jour de fĂȘte nationale annuelle. Chaque fĂȘte nationale est l’occasion de rĂ©pondre aux dĂ©fis politiques de son temps. Par exemple, lors des 14 juillet 1958 et 1959, Charles de Gaulle entend montrer que le rapprochement de la France avec les États-Unis ne lui a fait perdre ni son identitĂ© ni son indĂ©pendance. Pour manifester la puissance militaire française, les armes lourdes prennent donc part au dĂ©filĂ©. De mĂȘme, le 14 juillet 1994, l’Eurocorps participe au dĂ©filĂ© de la fĂȘte nationale française sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris. Pour la premiĂšre fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats allemands dĂ©filent en France, signe de la rĂ©conciliation franco-allemande sous l’égide europĂ©enne, etc. Sur ce bref rappel historique
 Joyeuse fĂȘte nationale ! Camille Debaud

symbole tricolore et circulaire de la france